Projet poétique

Il y a quelques semaines j'ai commencé un poème romanesque (qui raconte une histoire en fait) et je me demandais si ça valait quelquechose. Je ne le finirai sans doute pas donc ne me demandez pas de suite^^



Il existe un pays, au-delà de toutes eaux,
Où rien n'est mauvais, rien ne blesse, tout est bon,
Délivré des envies, des maladies, des maux.
Ces terres sont agées, mais encore sans nom.

Les plantes y sont belles et dépourvues d'épines,
Les arbres, majestueux, jamais ne succombent.
Vert est le temps, verte est la couleur qui domine,
Et face à cette jungle, même l'homme tombe.

L'animal, fort, agile, domine les plaines.
Les plus petits sont dans la terre, se nourrissent
Du Vert. Les plus grands, eux, vivent comme les graines,
Grandissent, se reproduisent, et pourrissent.

Ainsi est l'homme sur cette terre. Il n'est plus,
Il n'est moins, que tout ce qui est. Il est en vie.
Proche du sol, eloigné du ciel et nu,
Au moins en esprit; il est heureux. Il est grand.

Ce pays de rêve, pour toutes les vies, est inconnu du monde, ne provoque pas d'envies.
Sans égale, sa beauté est ancienne. Puisse dans les chapitres prochains, son règne enfin arriver.




Pour la forme, il n'a rien de classique, sauf les alexandrins (très faciles a écrire je trouve), c'est du 4x4 strophes avec deux vers de 24 pieds (syllabes) pour conclure. Ces deux derniers vers ramènent à la réalité, ils sont de moins en moins "droits" (rimes disparaissent, l'hemistiche n'est pas au milieu de vers).


Votre avis me serait très précieux.

Pour moi qui ait une connaissance un peu poussée, mais néophyte, de la littérature, je vais me permettre une critique objective (sans méchanceté ni bonhomie aucune) :

La langue est fluide, mais pas très très originale, ni très soutenue, donc ça reste "banal" comme langage, pas de métaphore spéciale, pas de figure de style notable, à ce niveau c'est pas mauvais (pas de grosses fautes non plus, bravo).
Après le thème, bon, apparemment c'est onirique, un désir de retour à la nature, à la sauvagerie du végétal non dirigé par l'homme, why not. Je t'avoue que j'ai du mal à saisir la fin, donc cet espace n'existe pas? Je t'avoue que dans le genre, j'ai tendance à préférer la tirade de Tyler Durden sur les ruines du Rockefeller Center.

Mais en gros c'est pas mal du tout

Forcément, si on compare ça au Grands Maitres^^

Le truc c'est que je touche un peu à tout donc je ne me spécialise pas, si j'y passais du temps, ce serait mieux (et un peu chiant pour moi en fait).

En fait à la fin j'essaie de "sortir" le lecteur du texte, ça peut peut-etre donner une portée plus grande au texte. T'en penses quoi ?




Ah ben zut... je croyais être allé plus loin^^ Il me reste que la moitié d'un "chapitre" (un terme poétique pour ça ?).


Allez je le poste quand même, si il y a des amateurs et que j'en ai l'envie je continuerai (très lentement).


Les tribus humaines devaient suivre les lois,
Avec sagesse, par les anciens édictées.
Ici, pas de Dieu. Ces hommes-là n'ont pas foi
En autres qu'en eux-mêmes. Leur esprit n'est amputé

De rien, si ce n'est la bêtise humaine.
Car il n'existe rien au-dessus de leur tête,
Ainsi que vous le prouvera ce récit sans haine.
L'Homme peut être simple et bon, loin de la bête.





Je viens de me rendre compte que "ce récit sans haine" c'est un peu naze. Faudra retravailler ça.